Le jury regroupera des musiciens aux profils variés, qui ont tous consacré une partie de leur carrière à la musique de chambre. Les personnalités ont été recrutés et choisis avec l’aide précieuse du Conseil artistique du concours.
Le Concours international de musique de chambre de Lyon est affilié à la Fédération Mondiale des Concours Internationaux de Musique (FMCIM) depuis 2007.
violon
Hongrie
violon
Hongrie
Attila Falvay intègre la Liszt Academy de Budapest à 16 ans. Il étudie avec Semyon Snitkovsky et est diplômé en musique de chambre de la classe de György Kurtág et András Mihály. Il obtient la 2ème place au Szigeti International Violin Competition en 1979 et le 1er prix au Hubay Competition en 1980. En 1982, sur l’invitation de Dorothy Delay, il suit une formation au Aspen Festival, Colorado (USA). Il étudie aussi avec József Sívó à l’Université de Vienne. Il rejoint le Quatuor Kodály en 1980.
Son travail avec l’ensemble l’amène à être nommé Artist of Merit en 1990 et à recevoir le Bartók–Pásztory Award en 1996.
Il joue aussi fréquemment en soliste, sous la direction de Ken-Ichiro Kobayashi, Tamás Vásáry et Zoltán Kocsis, en tournée au Japon et en Europe.
De 1989 à 2005, il est 1er violon solo du Hungarian Radio Symphony Orchestra. En 2005, il est 1er violon solo au Hungarian National Philharmonic Orchestra. Entre 2006 et 2010, il enseigne le violon et la musique de chambre à l’International Menuhin Music Academy (IMMA) à Blonay, Gstaad et Bern. Il est nommé professeur adjoint au Département de musique de chambre de la Liszt Academy en 2015 et obtient un Doctorat en 2021 (The metronome markings of the String Quartets of Ludwig van Beethoven and their playability).
Il est membre de la Hungarian Academy of Arts. A l’occasion de la fête nationale du 15 mars 2022, il a été décoré du Kossuth Prize comme membre du Quatuor Kodály.
violon
France
violon
France
David Grimal se produit depuis trente ans sur les plus grandes scènes du monde et collabore régulièrement en soliste avec orchestre (Orchestre de Paris, Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre de Chambre d’Europe, les Berliner Symphoniker, l’Orchestre National de Russie, le New Japan Philharmonic, English Chamber Orchestra, Orchestre du Mozarteum de Salzbourg...).
De grands compositeurs de notre temps lui ont dédié des œuvres devenues des pièces majeurs du répertoire (Marc-André Dalbavie, Brice Pauset, Thierry Escaich, Lisa Lim, Jean-François Zygel, Alexandre Gasparov, Victor Kissine, Fuminori Tanada, Ivan Fedele, Philippe Hersant, Anders Hillborg, Oscar Bianchi, Guillaume Connesson, Frédéric Verrière, Richard Dubugnon, Eric Montalbetti).
Chambriste recherché, David Grimal est l’invité des plus grands festivals internationaux. Parallèlement à cette carrière traditionnelle, David Grimal consacre une grande partie de son énergie à l’orchestre Les Dissonances dont il est le directeur artistique, musical et le fondateur. Seul orchestre au monde à jouer régulièrement le grand répertoire symphonique en concert libéré de la battue d’un chef d’orchestre, les Dissonances se produisent dans les plus grandes salles européennes. Les orchestres traditionnels font désormais appel à David Grimal pour travailler sous sa direction musicale sur le modèle des Dissonances, libérant ainsi l’expression des musiciens: l’orchestre devenant un espace d’échange et de liberté renouvelé.
Comme un prolongement naturel à ce désir de partage, il a également créé en 2003 « L’Autre Saison » : une saison de concerts au profit des sans-abris au cœur de Paris.
En 2022, David Grimal a créé Lumières d’Europe académie-festival de musique de chambre qui a lieu dans différents pays européens. Lumières d’Europe offre une approche trans-disciplinaire, recontextualisant la musique dans son environnement scientifique, historique, philosophique, politique. Des savants des plus grandes institutions sont invités aux côtés d’artistes internationalement reconnus et de jeunes talents issus des plus grandes universités européennes. Ce travail donne lieu à un festival dans lequel jeunes talents et artistes confirmés partagent la scène.
David Grimal est professeur de violon à la Musikhochschule de Saarbrücken. Pédagogue reconnu, il est invité à donner de nombreuses master classes dans le monde entier et est régulièrement membre du jury de concours internationaux.
David Grimal a enregistré pour les labels EMI, Harmonia Mundi, Aeon, Naïve, Transart, Dissonances Records. Aujourd’hui il enregistre pour la Dolce Volta. Ses enregistrements ont reçu les éloges de la presse : BBC choice, Choc de Classica, Arte selection, ffff Télérama, Strad, Diapason d’Or...
Il joue le Stradivarius « Ex-Roederer » de 1710 et le Don Quichotte, violon construit pour lui par Jacques Fustier.
David Grimal a été fait chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres en 2008 par le Ministère de la Culture français.
violoncelle
Royaume-Uni
violoncelle
Royaume-Uni
Louise Hopkins étudie à la Guildhall School avec Raphael Wallfisch et Steven Isserlis. Dès son plus jeune âge, elle participe à des séminaires internationaux à Prussia Cove (Cornouailles) lui permettant de travaillant très intensivement avec András Schiff ou György Kurtág pour la musique de chambre, et de suivre des masterclasses de violoncelle avec Steven Isserlis et Ralph Kirshbaum.
Elle fait ses débuts au Barbican Hall avec le concerto de Lutosławski dirigé par le compositeur. The Times commentera players with such personality, agility and power are rare.
Au même moment, elle remporte plusieurs récompenses et se produit en récital à travers le Royaume-Uni. Louise remporte le Frank Britton Award et un récital au Wigmore hall à 19 ans, suivi d’une série de concerts pendant plusieurs années avec le soutien de Tillet and Kirkman Trusts. Elle continue de se produire comme soliste et chambriste et a développé une carrière internationale qui l’emmène partout en Europe, aux USA, en Australie, Nouvelle-Zélande et Japon.
Elle se produit régulièrement au festival d’Aldeburgh, où elle a l’occasion de jouer en direct à la BBC la Symphonie pour violoncelle de Britten avec le BBC Symphony Orchestra dirigé par Leonard Slatkin, 37 ans après la première au Snape Maltings. D’autres festivals comme Cheltenham, Bath, Brighton, Harrogate, Vertavo Quartet’s festival à Elverum en Norvège, Dijon, Belgrade Cello Festival, Amsterdam Cello Biennale 2010 et 2014, Irish Chamber Orchestra's summer festival où elle joue The Protecting Veil de Tavener et au Trondheim International Chamber Music Festival 2013.
Louise a participé pendant plus de 20 ans à l’Open Chamber Music à Prussia Cove et à la tournée de 2008 qui a culminé au Wigmore Hall.
Elle a fréquemment enregistré pour BBC, RTE, WFMT, Swiss Romande, ABC, New Zealand Radio et Radio France. Elle a réalisé un enregistrement de Fifth Station de Dai Fujikura avec le London Sinfonietta pour la BBC.
Comme chambriste, elle a joué du Wigmore Hall de Londres au Sydney Opera House. Elle se produit comme invitée avec le Takács Quartet et Thomas Adès avec qui elle a enregistré son Quatuor avec piano Catch pour EMI.
Elle a été invitée par Emmanuel Pahud pour jouer au Wigmore et dans son festival de Salon de Provence et a aussi joué à l’Australia’s Chamber Music Festival en 2009-2011 et 2015.
Elle joue régulièrement avec le pianiste Aleksandar Madžar avec qui elle a enregistré les sonates de Schnittke, Carter et Rachmaninoff pour Intim Musik, et d’autres collaborations avec András Keller, Anthony Marwood, Alexander Janiczek, Ferenc Rados, Dénes Várjon, Kathryn Stott, Alexander Melnikov, Piers Lane, Tamara Stefanovich, François Leleux et Steven Kovacevich.
A 25 ans, Louise était la professeure la plus jeune jamais nommée à la Guildhall School. Elle dirige le Département cordes depuis 2011. Avant cela, elle a enseigné à la Yehudi Menuhin School jusqu’en 2006. Elle a donné des masterclasses en France, Allemagne, Autriche, Suisse, Serbie, Pays-Bas, Singapour et partout au Royaume-Uni.
En Septembre 2007, elle est nommée professeur de violoncelle à la Hochschule de Bern en Suisse. Elle a été membre du jury de nombreux concours comme ceux de Quatuors à cordes de Banff ou Trondheim.
piano
Japon
piano
Japon
Mari Kodama est régulièrement saluée pour sa virtuosité et son très large répertoire, avec orchestre, en musique de chambre et aussi en solo, avec des compositeurs de toutes les périodes. Elle est aussi reconnue pour sa musicalité naturelle, son expressivité tonale lumineuse et claire et ses interprétations de référence de Beethoven.
Au cours des saisons passées, Mari Kodama s’est produit partout dans le monde, avec le 2ème concerto de Beethoven et le Tokyo symphony orchestra dirigé par Krzysztof Urbański, avec les 3 concertos de Beethoven dirigés par Josep Cabellé à la tête du Colorado Strings Philharmonic, lors d’un concert en hommage à son professeur Alfred Brendel avec le Philharmonic State Orchestra Hamburg dirigé par Kent Nagano aux côtés des pianistes Paul Lewis et Till Fellner, lors de la première du concerto Terra Nostra de Rodolphe Bruneau-Boulmier sur la radio Deutschlandfunk avec le Deutsches Symphonie-Orchester Berlin dirigé par Kent Nagano ou encore lors du Beethoven festival a life in a day à San Francisco que Mari Kodama organise, et qui a proposé les 32 sonates pour piano de Beethoven sur 2 jours avec 14 solistes.
Les œuvres pour piano de Beethoven forment le point de mire des enregistrements de Mari Kodama et ses interprétations sont devenues des standards. Elle est l’une des rares pianistes femme à avoir enregistré l’intégrale des sonates de Beethoven. Publiée chez Pentatone, la série d’enregistrements à été saluée par la presse. De plus, en 2019, elle enregistre le concerto n°0 WoO 4 de Beethoven, le Rondo pour piano et orchestre WoO 6, les Variations “Eroica” pour piano solo op. 35, tous les Concertos pour piano du compositeur, ainsi que le Triple Concerto avec le Deutsches Symphonie-Orchester Berlin et Kent Nagano (Berlin Classics).
Elle a enregistré pour le label Pentatone, de nombreux albums. Le dernier Mon ami, Mon amour, dédié au répertoire français pour violoncelle et piano avec Matt Haimovitz et des œuvres de Francis Poulenc, Gabriel Fauré, Maurice Ravel, Claude Debussy et Darius Milhaud. Mais aussi un album Kaleidoscope consacré aux transcriptions des quatuors à cordes de Beethoven pour piano solo, par Saint-Saëns, Mussorgsky et Balakirev et d’autres albums dont le concerto de Martinu pour 2 pianos et orchestre.
En 2016 Mari Kodama publie des enregistrements d’arrangements pour 2 pianos d’extraits du Casse-noisette de Tchaikovsky, du Lac des Cygnes, de la Belle au Bois dormant, avec sa sœur Momo Kodama. Elle a aussi enregistré des concertos de Chopin et Loewe avec le Russian National Orchestra (Pentatone) et les concertos de Prokofiev n°1 et 3 avec le Philharmonia Orchestra.
Depuis ses débuts au Carnegie Hall de New York en 1995, Mari Kodama a joué dans les plus grandes salles, avec les plus grands chefs et orchestres : Gothenburg Symphony Orchestra, Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Bamberg Symphony Orchestra, SWR Symphony Orchestra, London Philharmonic Orchestra, Los Angeles Philharmonic, Detroit Symphony Orchestra, Orchestre symphonique de Montréal, NHK Symphony Orchestra de Tokyo, Symphony orchestra de Kyoto, Hiroshima, Osaka, au Verbier Festival, La Roque d’Antheron, Aldeburgh Festival, Mostly Mozart à New York, Schleswig-Holstein Music Festival, Kissinger Sommer.
Elle participe au développement de l’audience du répertoire pour piano méconnu comme le Concerto pour piano n°2 de Stenhammar ou une collaboration avec Viviane Hagner autour de la musique pour violon et piano d’Alban Berg. Elle créé le double concerto pour piano de Jean-Pascal Beinthus avec Momo Kodama et l’Orchestre Philharmonique de Monte Carlo. Mari Kodama joue aussi les premières canadiennes de la Valse Bavaroise et Humoresken de Jörg Widmann.
Elle fonde le Forest Hill Musical Days festival de San Francisco, avec son mari Kent Nagano, et dirige des séries de musique de chambre au Orford Music Festival. En 2018, elle assure la direction du festival Tra Luce e Sogno à Postignano en Italie, et invite des artistes comme Christian Gerhaher, Matt Haimowitz, Gerold Huber, entre autres.
Au cours des dernières saisons, elle a accumulé les critiques élogieuses, notamment avec le 2ème concerto de Beethoven avec le Gothenburg Symphony Orchestra dirigé par Santtu-Matias Rouvali, le concerto de Schoenberg avec le SWR Symphony Orchestra et Kent Nagano à Stuttgart et Freiburg, des concerts en duo avec Momo Kodama à Paris, au Japan, en Hongrie, en Allemagne, avec des œuvres de Mozart, Adams, Eötvös, Stravinsky, Ravel, Debussy, Bizet et Tchaikovsky, mais aussi avec un récital avec Vadim Repin au Montreal’s Viree Classique Festival.
Mari Kodama est née à Osaka et a grandi en Allemagne et à Paris. Au Conservatoire de Paris, elle a étudié le piano avec Germaine Mounier et la musique de chambre avec Genevieve Joy-Dutilleux. Elle a aussi travaillé avec Tatiana Nikolaeva et Alfred Brendel. Mari Kodama est une artiste Steinway.
piano
France
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France
Vincent Coq débute ses études de piano dès l’âge de 7 ans. Admis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il obtient un premier prix de piano en 1985 puis suit un troisième cycle dans la classe de Dominique Merlet.
Après un premier prix de musique de chambre dans la classe de Geneviève Joy-Dutilleux, il entre en cycle de perfectionnement de musique de chambre dans classe de Jean-Claude Pennetier.
Vincent Coq participe aux master-classes de Nikita Magaloff, György Sandor et de Léon Fleisher puis travaille en 1989 sous la direction de György Sebök à l’Ecole de Musique de Bloomington aux Etats-Unis.
Parallèlement à sa carrière au sein du Trio Wanderer, Vincent Coq s’est produit avec de nombreux autres musiciens tels Sophie Koch, Karen Vourc’h, Susan Cairns, Wolfgang Holzmair, Antoine Tamestit, Anne Gastinel, Gérard Caussé, François Leleux ainsi qu’avec le comédien Eric Genovese pour des programmes consacrés aux mélodrames de Liszt, Schumann et Strauss.
Vincent Coq est professeur de musique de chambre à la Haute Ecole de Musique de Lausanne. Avec ses collègues du Trio Wanderer, Vincent Coq a ouvert une classe de trio avec piano au CRR de Paris pour la préparation de concerts et des concours internationaux
« Le pianiste en virtuose impeccable, tisse une tapisserie sonore riche et dense dont la rutilance sert de velours pour les interventions des cordes. On croirait entendre Menahem Pressler aux beaux jours du Trio Beaux-Arts. » (Le Devoir – Montréal)